On parle de la grève là, et pas de l'amour du travail. On cotise moins dans le privé, on a tous des patrons très compréhensifs lorsque nous arrivons a 10h30 un jeudi. (parce que d'autres nous ont ralenti pour leurs propres intérets, alors que nous n'y pouvons absolument rien). On paie combien pour deux zones, de 53,50? (carte orange inutile du coup, et même pas remboursée par la STIF pour la période de grève). Dans le privé on travaille davantage que dans le public, faire grève et garder son poste relève de l'héroïsme, quant au nombre d'heure de travail, inutile de vous dire que rares sont les entreprises privées du secteur tertiaire (par exemple, mais j'en fait pas partie du tout) qui ont des pointeuses et faire pile 35 heures par semaine relève également du miracle. Le salaire moyen dans le privé est inférieur à celui du public et on doit cotiser 40 ans. Les cheminots ont bien raison de se plaindre, mais imaginez juste les infirmières faire la même chose. Un patient traité sur quatre, ou une naissance assurée sur cinq!
Et imaginez dans des consequences moins graves les employés d'EDF faire la meme chose: pas de service assuré du tout (comme la ligne 3 du métro jeudi, ou le RER A et B).
C'est un peu abusé, faudrait s'en prendre aux bonnes personnes pour changer, aux personnes qui pourront prendre en compte remarques des cheminots et décider en fonction. Nous, on peut pas se joindre à la table des négociation. Si on devait ajouter tous les jours de grève d'une carriere d'un employé RATP ou SNCF, il y a bien au moins 2 ans de chômé cumulés looool. Alors, si y a des plaintes à faire entraînant la paralysie totale, faut pas se tromper de cible et faut pas non plus nous obliger à devoir piocher des jours de congé dans nos 5 semaines parce que les jours de grève, on est obligé de le passer à la maison vu qu'on ne peut se déplacer.
