Un lien m'a ramené à ce topic que je n'avais jamais vu.
Que dire si ce n'est que j'ai beaucoup apprécié la plupart de vos histoires, et c'est pourquoi je me dois de vous donner la mienne.

Je parlerai avant tout de mon histoire avec les jdb, tout en incluant Tekken dedans, car mon amour des jeux vidéos date de mes 3 ans, donc laissez tomber pour tout détailler.

Comme il y a pas mal à dire, ou plutôt comme je suis un fana du détail, je ferai plusieurs posts pour tout dire vu qu'il se fait tard.
Je vais vous raconter l'histoire du plus grand joueur de jdb que la ville d'Honfleur ait jamais connu. L'histoire d'un bizounours quoi.
Episode 1:La découverte des jdb
Alors que dès l'age de 3 ans je connaissai déjà les jeux vidéos grâce au vieux pc Texas Instruments de mon père (ah, Rat Attack, que du bonheur

), ma grande passion pour les jeux vidéos a vraiment commencé avec l'acquisition par mon grand frère de la mythique Master System. Des jeux comme Alex Kidd et Psycho Fox m'ont scotché comme un fou, et alors que les enfants de mon age se tournaient davantage vers des sujets plus populaires, je ne cessai de penser aux jeux vidéos, me préparant ainsi à devenir un futur affictionados; mais malgré cela, j'avais beau aimer les jeux mon talent dans ceux-ci était plus que faible, et donc je restai bien nul en matière de jeu.
En 1992, j'avais 7 ans et étai en CE1, et ne savai rien du tout des jdb. Par une belle journée ensoleillée, mon frère vint à la maison avec le dernier Console+ sorti, qui n'était autre que le n°12. Mythique n°12 car en plus d'avoir le test de la version Famicom de Castlevania 4 (oui je sais, on s'en fout

), il avait surtout la particularité d'offrir en supplément
la Mythique cassette vidéo de démo de la Super Nintendo, un objet cultissime d'une valeur inestimable (que j'ai malheureusement revendu à un pote sous prétexte qu'il en fasse une cassette vierge

). Ah cette cassette, et ces dialogues "Voici F-Zero et sa vitesse prodigieuse. -Wow, moins vite, moins vite! -Haha, vous avez perdu" "Que fait Mario quand il ramasse, il fait le... Super Mariole!!! Hahaha." "Eric, à table!", et j'en passe... quel grand moment que fut cette cassette. Mais au fait pourquoi je vous parle de ça? Tout simplement parce que dans cette cassette se trouvait une démonstration de Street Fighter 2, je crois d'ailleurs que de nombreux gamers connaissent la fameuse réplique culte "Je choisis Ryu, le grand maître du karaté".

Et donc je découvrai pour la 1ère fois Street Fighter 2, et donc par là même l'existence des jdb. Tout était sublime, le décor du port de Ken avec la meuf qui bouge les bras, les graphismes qui me montraient pour la première fois des persos de grande taille, mais surtout les voix, ces voix, les toutes premières voix que j'entendai dans un jeu vidéo, telles que je les percevai: "Awoucat! Worioucat! Ouuuwatouuuwatouuwat! You Win!" (

). Trop d'émotion pour le jeune garçon naïf que j'étais, il me fallait absolument jouer à un tel jeu, et c'est ainsi que je prenai enfin conscience de l'incroyable univers des jdb.
1993, j'entrai en CE2, toujours pas de SNES en poche, toujours pas essayé de jdb, mais je continuai à penser à Street Fighter chaque jour. Puis l'hiver arrivait, et la fête foraine annuelle s'installait à Honfleur. Mon frère me proposa de m'y emmener, et quelle ne fut ma joie quand je découvris alors ma toute 1ère Borne Arcade, qui ne fut autre que Street Fighter 2.

Comme mon frère et moi n'avions pas beaucoup de thune, nous ne fîmes qu'une seule partie: Moi avec Guile, lui avec Honda. C'est là qu'intervint le drame: Oh rage, oh désespoir, que c'est dur ce stick, et tous ces boutons à quoi peuvent-ils bien servir? (Je rappelle qu'à l'époque je n'avais connu que la Master System et la Nes

). Je n'avais pas encore réalisé qu'on pouvait sauter en poussant le stick en haut, que mon frère avait compris la technique des milles bras de Honda, et venait me désintégrer completely à coups de mashage intensif. Grosse défaite pour moi (Perfect), mais j'étais vraiment conquis. Après avoir perdu face à un CPU qui ne faisait que des Hadoken (bien pratique face à un joueur qui ne fait que masher LP), mon frère décide de m'emmener jouer à un autre jeu, qui n'est autre que Mortal Kombat, 1er du nom. Et là je me lache un peu, d'abord avec Rayden puis avec Liu-Kang, à coups de mashage intensif du grand punch qui me permit de remporter un round, avant de me faire exploser puis de subir mon tout 1er Ring Drop Fatality. Mon frère perd, et nous décidames alors de rentrer. Ce tout 1er contact avec les jdb m'avait vraiment transporté, et je n'attendai que de pouvoir à nouveau y rejouer pour connaître le bonheur.
Toujours dans la même année, un autre évènement incroyable se produisit: un pôte de mon frère avait accepté de lui prêter sa SNIN avec (devinez quoi?

) Street Fighter 2. Cette fois-ci, pas de choix de noob, je prends direct le grand maître du karaté, et mon frère son rival. La manette s'appliquant mieux à mes mains, mon frère eut plus de mal à me battre, le mashage de poings de Honda n'avait plus de secrets pour moi et c'est pourquoi je le punissai par un j-HK à chaque fois, mais malgré tout je perdai sans cesse. La seule fois où je parvins à gagner fut avec Dhalsim, dont je découvris sa fameuse glissade en c-HK, que je répétai à l'infini vu que mon frère ne savait pas comment bloquer les coups.

Je parvins ainsi à gagner un match face à lui, avec une victoire tellement abusée que j'en ai gagné une bonne paire de claques.

La semaine passait, et finalement à la fin de celle-ci mon frère rendit la console. Deception de ne pas avoir le jeu plus longtemps, mais malgré tout très heureux d'avoir pû à nouveau connaître le bonheur.
Bon, il se fait tard, je vais donc m'arrêter là pour l'instant.
Prochain épisode: Comment j'ai découvert l'existence d'SNK et de ses jeux divins.
Mais ne vous en faîtes pas, nous arriverons bien à Tekken tôt ou tard.
EDIT passagère pour éviter qu'on me prenne pour un dégénéré mental.
